15.2.14

geffet


Guirlande éternelle ou non,
 Escherienne et tienne,
  Flattant ton vrillant nom,

    Grande extase faubourienne
     Et festin gitan,
    Folle glaise euclidienne,

  Gemmes tel Perec, j'entends
 Eternelles et
  Frêles en même temps.

      Grise est la pilosité
       Et le gel se pose ;
      Frilosité l’été.

    Genèse : je me propose
     Ecriture ici
      Folle – toutefois j'ose.

    Grâce aux lèvres du récit,
   Eole en goguette
    Fiance nos mercis.

      Gai son, que sa voix d'or jette
       En tous temps sans peur,
        Fait des mots chant de fête.

          Gigantesque gouverneur
           Expertise énorme
          Franchement fureteur

          Génial inventeur de forme,
           Empreint de rigueur,
          Fignoleur de la norme.

        Grotefend fut un Monsieur :
       Elucida coins,
      Fouilla l'archaïque Ur

    Génère la ligne loin
     Egrène sa forge
    File glisse le poing

   Gai pinacogramme en marge
  En pangramme émerge
 Fonce ! L’ambigramme urge

   Gamin flânant sur la berge,
      Enfui du salon,
        Forgeant un jouet, gamberge

          Gorge : un feu ! Jambe et graton.
           En franglais, Graunt blâme !
          Fi ! A nu, éludons…

        Gravitons autour du Gramme,
       Electrons l'Edit,
      Fermions-nous à la Femme ?

    Grâce insigne vendredi
   Extase dimanche
  Félicité lundi

Mixons Bzov, Dypt, Jawqul, Kranch...


  Un geffet est un poème dédié à GEF, composé de tercets d'acrostiche G-E-F, de 7-5-6 syllabes en terza rima, chaque tercet ayant une contrainte supplémentaire libre.
  Il appartient au dédicataire d'écrire le dernier vers, sans contrainte imposée.

1 - gématrie 756 (Rémi Schulz)
2 - terine GEF (Jacques Perry-Salkow)
3 - monovocalisme en E (Nicolas Graner)
4 - beau présent (Didier Bergeret)
5 - lipogramme en AH et autres (Annie Hupé)
6 - Le mot "roi" s'obtient en prenant la seconde lettre de chaque vers.
     Après "Ubu roi", voici le plus frileux "Gef roi" (Pascal Kaeser)
7 - monosyllabes (Noël Bernard)
8 - tautogramme (Alain Zalmanski)
9 - anagramme (Elisabeth Chamontin)
10 - rimes pour l'œil (Martin Granger)
11 - beau présent + N (Alain Hupé)
12 - contre-assonances (Guy Deflaux)
13 - un oulipien par vers (Frédéric Schmitter)
14 - absconsanagrammes (Wana)
15 - particulons (Herwin Schroeditz)
16 - chicago (Ramakrishna)
17 - Lipogramme évoquant Bosnie, Allemagne, Afghanistan et Turkménistan (GEF)



Cliquez ici pour la solution du chicago.

Astrologie Slip-Fessée



Lécroart

consolation


Pratiquant coutumier de tous les plus beaux lexiques, du temps déjà de tes années d'École, excellant en toutes choses, et des mots collectionneur averti, trouvant jusqu'en ces mots l'exutoire à ton génie, GEF ô GEF rien ne vaut l'extraordinaire éclat de tes 50 ans sans Rolex !

Pratiquant coutumier de tous les plus bolex
iques, du temps déjà de tes années d'Écolex
cellant en toutes choses, et des mots colex
ionneur averti, trouvant jusqu'en ces molex
utoire à ton génie, GEF ô GEF rien ne volex
traordinaire éclat de tes 50 ans sans Rolex



Patrick Flandrin

FAUX MONNET


En
Bref
Gef
Prend

Cin
Quan
Te ans
Pleins

L’a
Mi
Rit

À
Mi
Vie

abba/cddc/eff/eff (pseudogeffien)
Alain Chevrier



Gef est né, criant et rougeâtre,
samedi quinze février
mille neuf cent soixante-quatre,
à Marseille (Alain Chevrier).

Sur l’orbe d’Encke



Guy Deflaux

anaphones



[Notre envoyé Spécial Fontaine nous rapporte les propos de Zalmanski – ou de Hupé ? – qui sort d’une planque à la DGSE, où chacun sait que les agents portent des pseudonymes d’origine religieuse.  L’un d’entre eux est maintenant quinquagénaire. Dans ce milieu, c’est un âge très avancé. Un autre agent est en poste à Sotchi pour désamorcer un engin explosif déposé sur le tremplin de saut à ski par un Punjabi fanatique. Un diabolique agent de la CIA est également sur le coup, mais il est question de mettre en place prochainement un dispositif empêchant les agents de se copier. ]
 

Quand Jean cite Alain
(quittant l'agence, hein !),
l'antique agent Saint-
Gilles a cinquante ans.
Quant à Saint-Jean, il
atteint l'ange en skis.
Il geint quand Satan
- cajun, il s'entend -
attend l'engin sikh.
À quand l’anti-singe?

 
Didier Bergeret

Grilles



   Deux Grilles, non pas pour Gilles Dreux, mais pour un autre Gilles, car ce sont les deux seules grilles permettant de caser

GILLES ESPOSITO FARESE

dans une grille de 5 x 4, dont tous les mots horizontaux et verticaux sont répertoriés par la dernière édition de l'Officiel du Scrabble français.




Jean-charles Meyrignac

Palindrome croisé ambigramme




Stéphane Susana

Autre représentation :























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Fan de Gef !

Il n'y a point de génie sans un grain de folie.
Aristote

  La liste oulipo, Gilles la connaît mieux que sa poche, il y habite comme une maison, et chaque contribution se range dans un tiroir précis, où il peut la retrouver, la ressortir, pour la mettre en parallèle avec d'autres trouvailles, elles aussi classées, proprement datées, bien catégorisées. Lieu immense, en perpétuelle évolution, cette liste s'agrandit avec de nouvelles pièces et dépendances, pour accueillir beaucoup d'étagères et de bibliothèques anciennes et neuves, contenant à la fois de vieilles archives et des dossiers très récents, pleins de mots bizarres, certains issus du vocabulaire actuel, d'autres sortis de dictionnaires oubliés, d'autres encore sélectionnés pour leur orthographe ou pour leur prononciation, et ces mots répertoriés dans leur contexte s'utilisent encore pour d'autres contraintes, que Gilles identifie, forge, teste, expérimente, fusionne, perfectionne... Enfin, dans l'enceinte de cet atelier labyrinthe où il est plus facile d'entrer que de ressortir, Gilles le prodige ouvre des portes et nous file des clefs !



  Le site de Gilles est une caverne d'Ali Baba que l'on n'a jamais fini d'explorer. Des pangrammes jusqu'aux pinacogrammes, en passant par les sonnets anagrammes et les vers holorimes, sa fascinante collection de textes à contraintes m'ébahit, me laisse admiratif... et je crois qu'on l'est tous !


Cet anniversaire, sacrée étape dans une vie bourrée de potentialités !
APTE, GEF
FÊTE GAP !

GEF, LÀ PARAÎT
L'AGE PARFAIT !

Basile Morin

Poésie : l'or faste glisse


  Il y a cinquante ans jour pour jour fut célébré dans l'indifférence le cinquantième anniversaire de l'éclair de génie qui amena Maurice Ravel à écrire sa plus célèbre composition. Ce jour-là se présenta à son domicile un admirateur nommé Gil El Positon Fariseo qui voulut lui montrer sa dernière œuvre.
  Le morceau ne valait pas grand-chose, mais Ravel fut frappé du nom à particule - élémentaire - de son visiteur, et avant de l'éconduire lui en demanda la signification. Le jeune homme lui précisa que le Positon était hypocrite (fariseo) dans son impermanence même : seul un Graviton eût mérité quelque attention, ce qu'une lignée d'ancêtres s'était évertuée à expliquer depuis la nuit des temps. Cette tenace insistance était à l'origine de l'ostinato caractéristique du morceau qu'il présentait aujourd'hui.
  Une fois la porte refermée sur l'importun, Ravel jeta un coup d’œil sur la partition qu'il tenait encore à la main, y aperçut cet ostinato singulier : une illumination soudaine le jeta au travail et quatorze ans plus tard fut créé le magistral boléro, où l'intuition fruste du jeune Gil se voyait transmuée en un chef-d’œuvre.

  Pour commémorer le cinquantenaire de ce cinquantenaire, voici un poème obtenu à partir de l'ouvrage initial en appliquant la contrainte harmonique sur son thème principal :
sol si mi mi mi mi mi mi si la mi si fa la fa la ré mi mi mi


Poésie : l'or faste glisse


     Guenillard lourd et sourd, Gef soupant boit son litre, bouffe lard et boeuf sacré,
     Grappille le dessert et, sans peur, sort subito. Son foulard roulé se serre.
     Gravit l'allée ce soir de stupeur. Pousse sitôt son fringant rire sincère.
     Guérit l'aile blessée de sept plaies dont son philtre rompt fil d'araigne secret :
     Gracile aile dressée en suspens, vol sagittal gonflant sa rumeur sereine.
     Gourd, il élève son lent soupir. Doux son vital offert au rieur sommeil.
     Génie, lors, lance un sort, désir pur dont s'agite son fuyant rêve sélène.
     Godille, libre, sûr tel serpent. Loin s'infiltre, confine au rouge soleil.



  En voici le début de la musique dont la partition complète est ici (une interprétation ) :

Conseil à un ami


Cher Gilles,
 
Apprenant tes ennuis de santé,
une récidive douloureuse, en réalité augmentée
par excès d’activités, en toute amitié
je t’écris ce poème orné d’images en réalité augmentée.

Bon Universaire, Gilles !

1 - Texte

Gilles Esposito-Farèse
(Sois sage, le fort se plie !)

Les soirs, si le pote à Gef
Ose le sortilège passif,
Pis, l'astrologie fessée,
L’orgie a ses sept folies.

Elfe isotrope se glissa,
Fille, si gore, péta ses os.
Passoire, le sol est figé,
Alors fossile est piégé.

Frigo satellisé se pose,
Le gosse rose plastifie
Les ogres à pifs étoilés.

Le poète assis, s'il forge
Ses legs, par foi s’étiole...
Si Gef ! Sa loi est le repos.

2 – Mise en scène en trois tableaux
 
COURBURE DE L’UNIVERS
État de l'univers au 15 février 1964


FEUILLET DÉCHIRÉ
État du sonnet en deux parties au 15 février 2014


DÉCONSTRUCTION

État du sonnet étoilé, étiolé 50 ans plus tard au 15 février 2064



Patrice Besnard / _ça part en débris_

Wordoku


Difficulté: moyenne.
Une fois la grille résolue, trouverez-vous les 83 mots qui se cachent dans la grille, horizontalement de gauche à droite, et verticalement de haut en bas ?


Contraintes de construction:
1) ESPOSITO FARESE sert d'indice
2) 83 mots dans la grille (dont 2 mots de 8 lettres, ce qui est le maximum possible)
3) 9 indices ajoutés (il s'agit du minimum possible)


Jean-Charles Meyrignac

La vengeance des nuls




Cliquez ici pour la version en clair.




Jean Fontaine

Semaine internationale du livre

 
 
C'est la semaine internationale du livre. La règle : saisir le livre se trouvant le plus proche de vous, ouvrez à la page 52 et retranscrivez la 5ème phrase. Ne mentionnez pas le titre.


« Grand inconnu, le loup est solitaire : en Sibérie, pour observer son intime tanière, on fait appel régulièrement et sans engagement à certains insignes naturalistes qui, ululant alentour, ne transmettent évidemment aucune note sérieuse. »


Frédéric Schmitter

GEF (Terine bio)


à Marseille huer le PSG
dans les ensembles E
dans les œufs où s’amuït l’f

à Harvard sous 70°F
constater que la constante gravitationnelle G
vaut autant que dans l’UE

un tango à Paris (lipogramme en E)
s’essayer à le jouer f
stupéfier l’Argentine quand le morceau est au point

Michel Clavel

Franchement Génial







Réorganisation des mots débutant les 42 premiers vers
du Geffet.
Guy dE Flaux

(+ Foto E. Gelini)

Tu as cinq fois dix ans


Tu as cinq fois dix ans

Cliquez ici pour faire apparaître la version textuelle.

Nicolas Graner

CQFD




Gef ce cinquantenaire est mi-
centenaire  c'est  magnifique


Anagramme en 50 bijoux.
Basile Morin

pangrammes


Que vit Woyzeck jadis, humble figure en paix ?
Chevaux du bief, railway jusqu’au Mékong topaze,
J’ai vu New York (le phoque, aux becs de gaz, fumait),
Bach, Klimt, Wagner... Voyez, époux de feu, qui jase !



Jacques Perry-Salkow

Gilles qu’Inca génère





Au carnaval de Binche
quid des Gilles Incas
Signalez à la Sphynge
que Gilles est un cas

Trouve-moi rime belge
l’interroge le Sphinx
Entends ce décibel je
l’ai redit du pharynx

À l’énigme des Gilles
de Binche en carnaval
juste répons à Gilles
tourne écho triomphal



50 mots de Robert Rapilly (+ CP Françoise Guichard)
(+ titre Frédéric Schmitter)

Sonnito en Èze.



Ses purs ongles très-haut dédiant leur ton fraise,
L'Angoisse, ce minuit, soutient le Cogito,
En rêve vespéral brûlé par une braise
Que ne recueillent pas de cinés zénithaux.

Sur les crédences, au salon d'or : nulle baise,
Aboli bibelot d'Onanie sur litho,
(Car le Maître est allé puiser des fleurs obèses,
Avec ce seul objet, dont le géant Clito.)

Mais proche la croisée au nord, 17 et 16,
- Agonie de nylons, peut-être sagittaux -
Deux licornes ruant du feu contre une chaise,

Telles défuntes nues en le miroir, sitôt
Que, dans l'oubli fermé par le cadre, s'apaisent
Les Cinquante rougissants de l'Esposito.

(É.A.)

jour en abîme


La recopie du code source de l'animation de Nicolas Graner, non encore optimisée pour le blog, a donné ce curieux résultat, uniquement avec Internet Explorer.
Dans le cadre de l'animation de Nicolas apparaît une fenêtre blogef, avec la mention
Désolé, la page que vous recherchez dans ce blog n'existe pas

On peut manoeuvrer dans cette fenêtre, et atteindre le lien dans la barre latérale vers ce post jour en abyme, qui s'ouvre alors à l'intérieur d'une nouvelle fenêtre dans la fenêtre précédente, etc., etc. L'image ci-dessus a été obtenue après 3 itérations.
Tu as cinq fois dix ans
Cliquez ici pour faire apparaître la version textuelle.

GEF en cube

TROU(BLE) DE MÉMOIRE

                                                   à Gef

Un,
deux,
trois,
quatre,
cinq,
six…

six,
un,
cinq,
deux,
quatre,
trois…

trois,
six,
quatre,
un,
deux,
cinq…

cinq,
trois,
deux,
six,
un,
quatre…

quatre,
cinq,
un,
trois,
six,
deux…

deux,
quatre,
six,
cinq,
trois,
un…

un, deux,
trois, quatre,
cinq, six…
      

 Alain Chevrier

LEZZPU


Selon rien cette écume Gilles…

Orbes aiguilles pieux des ciels,
l’ancre poindra qu’un temps remplace
ailleurs d’astres potentiels ;
la catachrèse enfin l’espace.

Nous matelots Argo chantons
à suivre Esposito-Farèse
et carrousels d’ardents festons
par double septuor de braise.

Automne en dérive fila
– vu cinquantaine après l’antenne –
le malstrom contre esquifs s’il a
déduit l’âge du capitaine.

Outre Scylla tanguant fanal,
pilote il avertit cadence,
aborde au récif sidéral
poupe hyperbole & transcendance.

Telle sirène ondule à flot
dont luit fastueuse coupole :
est un Narval sous mon hublot,
l’aimant qui croise ici boussole.

*

L’aimant qui croise ici boussole est un narval
sous mon hublot dont luit fastueuse coupole.
Telle sirène ondule, à flot poupe hyperbole,
et transcendance aborde au récif sidéral.

Pilote il avertit cadence outre Scylla,
tanguant fanal déduit l’âge du capitaine.
Le malstrom contre esquifs s’il a vu cinquantaine
après l’antenne automne en dérive fila.

Par double septuor de braise &­­ carrousels,
d’ardents festons à suivre Esposito-Farèse,
nous, matelots Argo, chantons la catachrèse :
enfin l’espace ailleurs d’astres potentiels.

L’ancre poindra qu’un temps remplace orbes aiguilles,
Pieux des ciels selon rien cette écume Gilles.

*

CONTRAINTE DE SÉVERIN -
Quand on inverse (IN-VERSE = 2) les vers d’un poème dit « Séverin » (SE-VER-IN = 3),
on lit à rebours un nouveau poème, de mètre plus long ; ci-dessus :
à l’aller 1 titre + 5 quatrains d’octosyllabes
 = 168 syllabes = 1 sonnet d’alexandrins au retour.

Robert Rapilly

 


first name, last noun


فَاجْتَبَاهُ رَبُّهُ فَجَعَلَهُ مِنَ الصَّالِحِينَ
Et Dieu l'élut et le plaça parmi les justes.
Sourate 68, Le Calame ou Noun, verset 50

  Une bizarrerie du Coran est que 29 de ses Sourates sont introduites, préfixées, par des sigles composés de 1 à 5 lettres. Aucune théorie n'a rendu compte avec certitude de ces sigles, malgré de multiples tentatives.
  Plusieurs colistiers ont joué avec les nombres 50 et 100 (tel Basile Morin), ce qui m'a rappelé que les deux dernières Sourates préfixées étaient la 50 et la 68, leurs sigles étant pour chacune une seule lettre, Qaf pour la première, Noun pour l'autre, et ce sont d'ailleurs les titres de ces Sourates, souvent reliées par les exégètes.
  Je ne donne ce lien qu'à titre d'exemple, ne rendant à peine compte de la diversité des explications qui ont été envisagées, certaines poussant très loin une sophistication numérique faisant notamment intervenir les valeurs des lettres Qaf et Noun dans l'alphabet numéral arabe, 100 et 50 (voir par exemple ici).

  Quel rapport avec Gef ? avec ses 50 ans ? Il se trouve que Gilles a deux seconds prénoms, de valeurs gématroniques
PAUL = 50 - EDOUARD = 68
  Par ailleurs son prénom principal GILLES a pour valeur 64, de même que NOUN, transcription usuelle de la 14e lettre de l'alphabet arabe (selon l'ordre abjad).
  Ainsi cette Sourate 68 intitulée Noun = 50 ou 64 semble multiplement évocatrice de Gilles Paul Edouard, peut-être cet "élu de Dieu" dont il est question au verset 50, donné en exergue, verset qui s'achève d'ailleurs par un نَ.
  Il a été remarqué que 50 versets de cette Sourate, qui en comporte 52, contenaient la lettre noun.
  Un chercheur du CIRS a vu que les sigles de 3 Sourates préfixées ALR, HM, N (10-40-68) formaient les mots AL-RHMN, "Le Clément", titre de la Sourate 55, dont le numéro correspond à la somme des ordres des sigles coraniques (la Sourate 42 est doublement préfixée).


  A noter que l'expression AL-RHMN (الرحمـن) figure en arabe au chapitre 41 de VME.
  L'une des dernières créations de Perec est par ailleurs l'épithalame composé pour ses amis tunisiens Kmar et Noureddine, dont les initiales arabes sont qaf et noun.

  Bref tout ceci pose bien des questions, mais me permet au moins de conclure que

des sigles coraniques ‘qaf’ et ‘noun’ prédisaient,
a priori, les questions des cinquante ans de Gef ?


Anagramme en 50 + 50 espaces typo.
Rémi Schulz